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Auteur :  Arthur Cravan
Éditeur :  Cent Pages
Collection : Cosaques
Nombre de pages : 96
Prix public : 15,00€

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Adieu, je pars à la gare

En ce printemps 1917, on croyait que la poétesse Mina Loy, qui deviendra sa femme début 1918, occupait alors seule l’esprit de Cravan. C’était sans compter sur ces lettres inédites, adressées à Sophie Treadwell (1895-1900) correspondante de guerre, journaliste, romancière, future dramaturge à succès (Machinal est sa pièce la plus connue). La première lettre est envoyée peu après le scandale au Salon des Indépendants, le 25 avril 1917. Ces lettres – alternant avec celles expédiées à Mina au même moment – montrent le caractère paradoxal de l’homme aux âmes multiples, à la fois tendre et cruel, lyrique et ironique, et apportent de nouvelles vues sur son expérience new yorkaise. C’est à Sophie que sont adressées les dernières lignes connues de la main d’Arthur Cravan, le 3 septembre 1918.