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Sous la direction de :  Béatrice Soulé
Éditeur :  Actes Sud
Nombre de pages : 252
Prix public : 48,00€

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Ousmane Sow

Enfin une rétrospective complète de l’oeuvre d’Ousmane Sow, de l’atelier aux expositions.

Cet ouvrage nous plonge dans l’univers d’Ousmane Sow ; dans l’intimité de sa maison et de son atelier de Dakar, ou aux Fonderies de Coubertin, il nous propose de vivre la naissance des oeuvres, sculptures originales ou bronzes, et d’entrer ainsi au coeur de la création, tout au long d’un  » travail de mémoire  » initié par Béatrice Soulé.

On y retrouvera les oeuvres qui constituent ses séries les plus connues : les Nouba, les Masaï, les Zoulou, les Peul, et la Bataille de Little Big Horn, que plus trois millions de visiteurs purent découvrir à Paris, en 1999, sur le Pont des Arts. On y découvrira également l’oeuvre de Victor Hugo, des oeuvres inédites, et celles de ses oeuvres en cours de réalisation : une re-création de petites sculptures Nouba, et les prémices de la naissance de la nouvelle série qu’il va consacrer aux hommes qui ont compté pour lui, de Nelson Mandela à Mohamed Ali, en passant par le Général De Gaulle ou Martin Luther King.

Comme elle a pu le faire dans les deux films qu’elle a réalisé sur son oeuvre (films réunis dans un DVD distribué par Actes Sud), Béatrice Soulé invite le lecteur à la suivre également dans l’atelier d’Ousmane Sow à Dakar et aux Fonderies de Coubertin où elle nous propose de vivre la naissance des oeuvres, originales ou bronzes. C’est également la première fois que l’on poussera les portes de la maison de l’artiste à Dakar, une maison qu’il considère comme une oeuvre à part entière.

Avec l’irruption de ses Noubas au milieu des années 1980, Ousmane Sow replace l’âme au corps de la sculpture, et l’Afrique au coeur de l’Europe. En passant d’un continent à un autre, il rend hommage, dans sa création sur la bataille de Little Big Horn, aux ultimes guerriers d’un même soleil. Des peuplades d’Afrique aux Indiens d’Amérique, il recherche le fluide de ces hommes debout. Comme s’il s’agissait pour lui d’offrir en miroir à ces ethnies nomades, fières et esthètes, cet art sédentaire qui leur fait défaut : la sculpture.

Révélé en 1987 au Centre Culturel Français de Dakar, où il présente sa première série sur les lutteurs Nouba, l’artiste expose six ans plus tard, en 1993, à la Dokumenta de Kassel en Allemagne. Puis, en 1995, au Palazzo Grassi, à l’occasion du centenaire de la Biennale de Venise. Son exposition sur le Pont des Arts au printemps 1999 attira plus de trois millions de visiteurs. Depuis, son oeuvre a été exposée dans une vingtaine de lieux, dont le Whitney Museum à New York.